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 Les aventures de Flesk le nain berserk

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Flesk
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MessageSujet: Les aventures de Flesk le nain berserk   Les aventures de Flesk le nain berserk EmptySam 14 Oct - 15:06

Péripéties et beuveries du hérisson imberbe


Chapitre 1 : comment chasser de la mine le nain le plus chiant qu’on ai jamais vu ?

La pitoyable histoire qui va vous être ici comptée commence dans les mines cachées de Lysepice. Loin sous la surface de Lys, sont planqués des nains. Eh oui, même sur Lys il y a des nains, et ils ont les mêmes habitudes que les nains humains ou eagles (il y a des nains eagles oui, mais alors eux on les voit jamais à cause de l’armure, un petit exosquelette et plus personne ne connaît votre vraie taille. Enfin bref…).

Comme tous les nains lysiens, Flesk était né dans les mines. Dès sa naissance, il se révéla avoir des talents particuliers. En effet, incapable de boire son biberon de lait, on craignait qu’il ne dépérisse. Ses nourrices restaient à son chevet, inquiètes et ne comprenant pas comment il faisait pour survivre. Le pot au rose fut découvert par hasard par un nain passant par là tandis que le petit Flesk s’était traîné jusqu’au tonneau de bière pour accompagner tranquillement ses petits bonbons Ki-Sool®… Le jeune pénible fut évidemment châtié comme il se devait, mais les nourrices durent se rendre à l’évidence : on ne pouvait guère le nourrir que de ça… Ainsi Flesk fut presque dès sa naissance consacré à Kurdil, le dieu des nains brasseurs.

Il faut dès maintenant préciser quelques petites choses à propos des nains lysiens consacrés aux dieux. D’abord sachez qu’ils sont assez rares ces nains-là, les dieux n’ont guère d’importance pour eux, même on dit que le dieu des commerces et finances est interdit de culte, son nom ne doit pas être prononcé (comprenez bien qu’un dieu maîtrisant les richesses de toute sorte n’est pas franchement un allié pour les nain lysiens aussi méfiants que leurs confrères des autres planètes). Ensuite, la chose principale à savoir et que les rares nains consacrés aux dieux le sont en fait quand on s’aperçoit qu’ils ont les aptitudes nécessaires à rendre un culte à ces derniers sans trop se fatiguer et sans altérer leurs capacités de récolte.

Ainsi la capacité naturelle de Flesk à la picole fut un atout non négligeable pour le consacrer à Kurdil. Cela n’était qu’un atout car en fait, nombreux sont les nains à savoir se rafraîchir à peu de frais (ils redoutent tous la pauvreté autant que la déshydratation à vrai dire). Pour être consacré à Kurdil, l’autre talent de Flesk fut déterminant : il était particulièrement chiant, même pour un nain. D’aucuns disent que ça consommation presque, sinon franchement, excessive de Ki-Sool® y est pour quelque chose, mais avouez que réussir à obliger ses nourrices à l’alimenter uniquement à la bière en étant qu’un bébé est déjà quelque chose d’unique, même chez nains…

En « grandissant » (oui des guillemets, on a beau vieillir, quand on est un nain ce terme de « grandir » reste tout relatif) Flesk révéla une autre particularité, purement physique cette fois : son système pileux et capillaire. Un nain lysien normalement constitué a la peau verte, est petit (je précise mais bon, si vous n’aviez pas compris ce point dès le début je peux plus rien faire pour vous) et est barbu. Pour les deux premiers points, aucun problème, mais il en était autrement pour l’autre aspect. En effet normalement la barbe du nain lysien commence à pousser dès les premiers mois de son existence, or la barbe de Flesk ne daignait pas poindre après des dizaines d’années. On dut bien se rendre à l’évidence, Flesk serait le seul nain connu pour être imberbe, au grand dam de lui-même et à la grande stupéfaction du monde nain. Cela n’était pas l’unique particularité de son système capillaire et pileux, en effet il avait en plus des cheveux particuliers, aussi durs que des poils de barbe naine (poils connus pour leur dureté et leur solidité étonnantes) et poussant de préférence en longs piques. Autant dire que Flesk ne pouvait pas mettre de casque, ce qui n’était en soi pas si grave vu la qualité de son cuir chevelu. La seule chose finalement vraiment contrariante dans tout cela était le surnom dont il s’était vu affublé : le « hérisson imberbe ».

Flesk « grandit » sous l’œil bienveichiant de Kurdil et les quolibets de ses non moins petits camarades. Le pauvre étant déjà très chiant à la base, n’en devint que plus pénible. Etrangement, quand il découvrit qu’il savait bien se battre, les moqueries cessèrent au fur et à mesure que les coups de pieds, de poings ou de cheveux s’amoncelaient. Tant et si bien même que Flesk en vint au culte de Dakon, le dieu de la guerre. Il décida de continuer à honorer Kurdil comme son dieu principal, et de faire de Dakon son dieu d’adoption, prenant ainsi le titre de berserk. Flesk était ainsi devenu nain berserk, s’étant consacré à Dakon pour cogner ses potes en toute tranquillité, et honorant ainsi plus encore Kurdil puisque se consacrer à un dieu de la guerre pour frapper ses potes est au moins aussi chiant que cette explication concernant les mœurs étranges et stupides de ce nain étonnamment imberbe à la coupe de cheveux pour le moins étrange et réputé pour picoler perpétuellement et être chiant le reste du temps notamment celui que vous passez à lire cette phrase interminable n’ayant ni queue ni tête mais bien majuscule et point.

Quand Flesk dut trouver un travail, les choses se compliquèrent encore, car mine de rien, boire, se battre et casser les pieds ça prend du temps. Etant donné qu’il était consacré à Dakon et Kurdil, on décida un premier temps de lui faire garder la réserve de bière. Au bout d’environ une heure et la moitié de la réserve engloutie, on le changea de poste. Il se retrouva alors à garder l’accès aux mines. Au bout d’une demi-journée, d’une centaine de baffes distribuées et autant d’interdictions de passer au personnel de la mine, on lui suggéra de prendre un autre travail. C’est ainsi que Flesk fit ses premiers voyages en dehors de la mine, car on lui confia le poste de garde du corps du diplomate nain. Après un mois et une demi-douzaine de guerres évitées de justesse, on lui demanda de changer de métier. Retour à la mine, on confia à Flesk la garde des stocks de lysepice. Etant donné que l’on ne touchait aux stocks que pour les remplir, cela ne posait aucun problème de les faire garder par Flesk. Certes le prélèvement mensuel pour livraison aux armées lysiennes posait quelques problèmes, mais les transporteurs comprirent rapidement l’astuce de se rendre aimables d’un tonneau de bière. Après tout le culte de Kurdil, c’est le culte de Kurdil…

Flesk garda ainsi son travail des années durant. Autant dire que c’était une période sombre pour les nains de cette époque, car garder les réserves de lysepice, c’est un boulot très chiant. Or confier un boulot chiant à un nain pire que ça n’est pas sans risque. Le bougre en effet s’ennuyant ferme, il faisait des rondes autour des stocks, cognant les types qui voulaient passer, buvant et balançant des piques à tort et à travers ta gueule. La réputation de Flesk le nain berserk n’était plus à faire pour personne, au haut conseil nain même on parlait de cet incroyable casse-pieds. Aucun nain dans toute la mine n’avait été épargné, et le haut conseil en était venu à chercher un moyen de le virer de la mine. On ne chasse pas un nain aussi chiant soit-il de la mine si facilement, il faut une faute grave pour cela…

La solution à cet épineux problème fut donnée au conseil par Flesk lui-même. En effet, un jour que ce dernier s’ennuyait à mourir et n’avait personne à faire chier, il décida de jouer un peu avec le lysepice. Jusque là rien de grave. Seulement ses jeux le menèrent à fabriquer des trucs avec le lysepice en question, et notamment un caleçon. Flesk n’hésita évidemment pas une seconde avant de l’enfiler, constatant avec étonnement et beaucoup d’amusement que les propriétés magiques du lysepice ainsi utilisé lui faisait tourner les fesses (certes…en même temps hein, je vous dis ça moi, je ne fait que rapporter des faits, je décline toute responsabilité). Toujours est-il que Flesk alors se promena dans la mine ainsi vêtu de sa culotte de lysepice, et se faisant appeler Flesk cul vrillant. C’en était trop, le haut conseil ne pouvait accepter un tel outrage au caractère sacré du lysepice, si jamais l’inquisition s’en mêlait, c’était toute la mine qui en pâtirait. Le pénible fut donc convoqué, et au bout d’une négociation aussi chiante qu’une négociation, il fut convenu qu’étant donné la guerre qui se déroulait à la surface Flesk devrait s’engager dans l’armée lysienne en réparation de son sacrilège.

C’est ainsi que Flesk le nain berserk fut chassé de la mine, envoyé à la guerre faire chier l’ennemi…
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Flesk
Invité




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MessageSujet: Re: Les aventures de Flesk le nain berserk   Les aventures de Flesk le nain berserk EmptySam 14 Oct - 15:07

Chapitre 2 : comment le nain le plus chiant de l’histoire envoyé servir le grand patriarche se retrouve à servir le rival de ce dernier…

Alors que le grand patriarche Torpille déjeunait en compagnie de la belle danseuse de Lindorn, Alya, on lui signala l’arrivée d’un étranger étrange. La journée commençait bien, pour une fois qu’il avait un moment tranquille, on venait le déranger. Il refusa bien évidemment de recevoir immédiatement l’étrange étranger et lui fit dire de patienter. Mais l’autre ne l’entendait pas de cette oreille, et assomma le secrétaire du grand patriarche. Torpille alors se trouva fort contrarié, et envoya la garde alors présente arrêter l’importun. De là où il était, il entendit d’abord un grand fracas, puis plus rien. Un importun de calmé de plus…Alors qu’il se croyait donc à nouveau tranquille, le messager revint parler au grand patriarche. Apparemment, l’étrange étranger avait cassé la figure à la moitié de la garde et sympathisé avec l’autre moitié, et maintenant il disait que puisqu’il devait attendre autant picoler en attendant, mais il faudrait quand même lui fournir quelque boisson parce qu’il n’a pas ses stocks avec lui et puis de toute façon ça se fait c’est un minimum d’hospitalité non ?

Torpille n’en croyait pas ses oreilles… Mais pour qui se prenait-il ce nabot ? Le messager lui répondit que justement c’était un nain. Après un court moment de solitude et un regard compatissant d’Alya, le grand patriarche s’avoua vaincu et demanda au messager d’aller chercher le nain et qu’on en finisse par pitié. Le serviteur s’exécuta aussitôt et revint peu de temps après. Seul. Mais que se passait-il donc encore ? En fait le nain était maintenant bien calme et buvait tranquillement avec ses nouveaux copains qui venaient de se réveiller des coups qu’il leur avait donné. Cela n’aurait pas été correct de les laisser maintenant qu’ils pouvaient parler un peu peinards. Le grand patriarche était abasourdi par un tel culot. Son exceptionnel déjeuner en bonne compagnie était foutu à cause de lui et il faudrait en plus qu’il l’attende maintenant ?

Torpille était furieux, il empoigna son épée et se rua au dehors, suivit de près par Alya qui laissa ainsi le messager prendre quelques repos et pitance bien mérités. Arrivant là où la garde avait tenu le nain en respect, le grand patriarche ne vit pas le terrible nabot, seulement ses hommes en train de boire à ses frais. Dans un grand cri de rage, il les remit au garde à vous et ordonna que l’on trouve le bougre d’imbécile qui avait mis un tel désordre ici. C’est là qu’arriva Flesk le nain berserk, une choppe dans une main, sa fameuse hache des Dalwhinnies dans l’autre et chevauchant un hamster du chaos. Voyant le grand patriarche, il leva son verre en guise de salut et accompagna le geste d’un son guttural peu articulé mais néanmoins clair. Alors que Torpille paraissait sur le point, Alya le pria de garder son calme, que ce n’était là peut-être que des coutumes propres au nain. Le grand patriarche qui avait justement reçu le diplomate nain il y a quelques temps lui expliqua qu’hélas non, c’était bien le personnage qui était grossier. Ce dernier parut quelque peu contrarié que l’on ne réponde pas à son salut. Ayant remarqué Alya, il descendit de son hamster du chaos, finit sa chopine, mis la hache des Dalwhinnies à sa ceinture et se dirigea vers elle. Là il regarda droit dans ses yeux, posa la main sur le ventre de la danseuse et prononça distinctement « bidou. ». Interloquée, la fille de Lindorn échangea un regard avec Torpille qui s’empourprait au fur et à mesure. Puis Flesk posa sa main sur la cuisse d’Alya et déclara « pas bidou. ». Puis sa main revint au ventre de la belle, et de nouveau il énonça : « bidou. ». Sa main se promena alors sur un peu toutes les parties du corps de la danseuse, alternant les « bidou. » et « pas bidou. ». Le grand patriarche était trop stupéfait pour faire quoi que ce soit, mais qu’est-ce que ce nain faisait à sa favorite ? L’enfoiré… Apparemment, Flesk semblait très fort au jeu du « bidou. », et ses mouvements rapides et précis se faisaient de plus en plus osés. Pour la favorite en question, ce nain semblait bien finalement avoir trop de mains, aussi lui colla-t-elle la sienne dans la figure. Flesk ne se départit pas alors de son sourire pour autant, son jeu l’avait semble-t-il beaucoup amusé. Le chef des lysiens en revanche n’avait pas l’air amusé du tout, et quand le nain berserk ouvrit la bouche pour dire ce qu’il faisait là, le grand patriarche ne put retenir la rage qu’il venait d’accumuler et hurla de toute la force de ses poumons au nain de partir. Lâchant un « c’était pas la peine de crier, je suis petit mais pas sourd », Flesk remonta sur son hamster du chaos et repartit.

Honorer son contrat de sa mise au service de l’armée lysienne s’avérait donc plus compliqué que prévu. Tout n’était pas perdu, mais le premier projet était à l’eau. Le simple fait de penser à cette fin aqueuse pour ses plans écoeura Flesk, qui se dirigea donc tout naturellement vers l’auberge la plus proche afin de rendre grâce au houblon dans lequel au moins ne se finissent pas les projets foireux. A l’entrée de l’auberge recommencèrent les disputes, car on refusait de laisser entrer son hamster du chaos. Flesk trouvait profondément injuste que sa fidèle monture ne puisse se désaltérer comme lui. En signe de protestation, il mena son hamster du chaos vers le grand abreuvoir devant l’auberge et qui servait à l’approvisionnement en eau de tout le village alentours. Là il fit mettre son ami quadrupède en travers de l’abreuvoir, formant ainsi un barrage gênant le puisement de la moindre goutte d’eau. Flesk, laissant là sa monture, retourna voir le patron de l’auberge et lui demanda s’il voyait la digue poilue là-bas, tant qu’elle ne pourrait pas boire avec les autres, il la maintiendrait en grève…

L’aubergiste fut donc finalement contraint et forcé à accepter le hamster du chaos dans son établissement. Là ce dernier partagea quelques pintes en compagnie de son maître. Evidemment, ils ne passaient pas inaperçus… Quoi de plus logique ? On n’avait jamais vu une chose pareille, c’était une véritable aberration. Chacun n’osait regarder dans leur direction que du coin de l’œil, trop peureux pour insister et trop curieux pour résister. Non vraiment, la présence dans cet établissement d’un nain qui tenait bien l’alcool était perturbante. Perturbante pour beaucoup mais finalement intéressante pour le groupe qui se tenait en retrait au fond de la salle, à l’abri des regards. L’un d’eux finit par se lever et alla se poser à la table de Flesk. Au moment où il s’assit, le hamster du chaos, devenu hamster beurré, s’écroula dans une flaque de vomi. L’étranger avec Flesk esquissa un air de dégoût, mais voyant l’autre continuer à picoler sans ciller, il resta et lui adressa la parole. Il lui fait un tout un petit discours sur l’avenir de Lys, et son besoin en nains de son envergure. Pour toute réponse, Flesk émit à nouveau ce magnifique son guttural si cher à son ventre. L’autre s’énerva alors un brin et se présenta comme Falkhor, ancien patriarche et chef de la troupe des berserks. Au mot « berserk », Flesk leva un sourcil, prenant un air super sérieux et intéressé assez peu crédible. Puis demandant au patron une énième chopine, il invita Falkhor à boire, saluant d’une nouvelle note de gorge son nouveau chef…


Dernière édition par le Sam 30 Déc - 22:35, édité 1 fois
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Flesk
Invité




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MessageSujet: Re: Les aventures de Flesk le nain berserk   Les aventures de Flesk le nain berserk EmptySam 30 Déc - 22:21

Chapitre 3 : comment apposer une marque berserk à ce foutu nain très chiant…

Ayant rejoint la caste des berserks, il était normal que Flesk dût recevoir leur marque. Bon, il est vrai que tous les berserks ne la portent pas, mais comme l’expliquait Falkhor avec tout le tact qui lui est coutumier :

« Faut bien que cet abruti de nabot aie la marque berserk quelque part sur son petit corps rabougri, sinon qui va croire qu’un nain aussi stupide soit-il aie pu rejoindre notre caste ? »

Et comme pu le rajouter très justement Flesk qui n’avait pas écouté un broc de ce que baragouinait son chef :

« J’suis un nain, personne va pouvoir deviner que j’suis un berserk ! Puis de toute façon ça me gêne pas tant qu’on en profite pour s’bourrer la tronche. »

En effet, une « cérémonie » d’une telle importance ne pouvait se passer d’une célébration à la gloire des berserks et leur goût pour la barbaque et la picole. En accord avec la célérité et le zèle légendaires des berserks, aussitôt dit, deux jours après commencé, les cochons étaient saignés et les cochonnes avaient signé. Une sacré fête se préparait, il avait été décidé que finalement, quitte à faire la bringue, autant que ce soit un truc de malade qui tue d’la mort plutôt qu’un petit truc de tarlouze qui aurait fait un gros bide, et dont seul Flesk se serait souvenu histoire de le rappeler à ses organisateurs au moment où ça leur aurait fait le plus chié. Toujours est-il que pour résumer, un truc monstrueux se préparait.

La fête fut à la hauteur de toutes les espérances. L’ambiance était bonne enfant, c… Excusez-moi, petite erreur (le premier qui dit comme t… je l’explose !), dans ce cas-là, bonne enfant ne s’écrit pas comme ça. Hé oui car à vrai dire, s’il y avait pas mal de barbaque, ce n’était pas que du cochon, il y avait pas mal de gibier. Ainsi donc, je reprends…

La fête fut à la hauteur de toutes les espérances. L’ambiance était bonne en faon, chaque blague lancée faisait un tabac, e… Ah non, décidément non, je suis désolé, encore une erreur. Ce doit être à cause de l’odeur de fumée, ça a imprégné mes vêtements depuis ce soir-là et j’en ai presque la nausée. Reprenons encore une fois…

La fête fut à la hauteur de toutes les espérances. L’ambiance était bonne en faon, chaque blague à tabac était lancée, et on ne se privait pas d’escalopes avec des petites salades. Ah zut ! Encore une erreur ! Euh, par contre cette fois, je ne vais pas modifier, on a assez perdu de temps comme ça… Ainsi donc, après des litres de liquides divers et variés avalés par tout un chacun et des kilos de viande consommés par paquets de 69 kg, le moment de poser la marque berserk sur Flesk était venu. Bon à vrai dire, même si c’était le moment de le faire, cela n’arriva pas tout de suite étant donné qu’il fallait qu’au moins une personne s’en rappelle, et la fête avait bien avancé… Quand Falkhor s’aperçu qu’il avait une verge à la main, il se souvint enfin qu’il fallait marquer Flesk (Larousse 92 : Verge n.f. (lat. virga) 2. Tringle de métal). Il alla alors près du feu et en tira un autre instrument métallique qui lui portait à son bout la marque des berserks. Il s’approcha de Flesk avec l’instrument pour le lui coller sur le front tant qu’il était rouge, avec un plaisir sadique bien que nécessaire. Le nain ne se laissa pas faire, et refusa catégoriquement de se laisser cramer le front de la sorte.

« Mais ! On a organisé toute cette fête en cette occasion justement espèce de débile ! La caste entière ou presque est beurrée pour fêter ton intégration en son sein !
-Hein ? Où ça ?
-Quoi où ça ?
-Ouuuuuuuuuuuussa !
-Que ? Allons fais pas ton mauvais garçon, approche ton front !
-Non ! Tu ne me brûleras pas la face avec ton p’tit bout rouge là. M’a l’air louche ce truc-là.
-Rhaaa ! Mais enfin Flesk ! Où tu veux que je te brûle ! Il n’y a pas de place ailleurs, et il faut que ton tatouage au fer rouge se voie !
-Non c’est non, m’approche pas avec ton machin.
-Bon, si tu coopères pas je te préviens, c’est le mec des tortures qui va s’occuper de toi ! Et lui crois-moi c’est pas un tendre, il aura tôt fait de te coucher et de t’enfoncer le bidule dans le pif !
-Non, non, non et encore non ! C’est pas en me menaçant de passer sous le bourreau que ça changera quelque chose ! Bon et c’est pas tout ça, mais j’ai soif. »

Accompagnant ses paroles d’un magnifique demi-tour, Flesk fit un burn qui laissa une trace étrange sur le sol (pas une trace de pneu non, c’est déjà assez fort qu’un nain puisse faire un burn, ne lui demandez pas en plus d’avoir des pneumatiques !) et se dirigea vers le bar. Hélas, il n’y avait plus guère de place devant le zinc pour échapper au fer, aussi Flesk se vit contraint de faire un détour en passant devant la scène où des danseurs (à jeun !) commençaient une distribution de cadeaux. Les instincts de nain de Flesk s’éveillèrent totalement en comprenant que ce que ces pingouins non bourrés donnaient était gratuit, aussi resta-t-il un instant devant la scène afin de récupérer au passage quelques menus objets qui faute de lui être utiles, le seraient à ses futurs pigeons, enfin, futurs clients. Falkhor arrivait juste derrière avec son fer.

« Flesk ! Allez ! Laisse-toi faire juste une seconde ! Il te faut la marque quoi ! Même toi t’étais d’accord !
-Oh mais ! Ma barbe ! »

Je tiens à rappeler au passage que Flesk est le seul nain à être imberbe, ce qui explique pourquoi l’utilisation par ce dernier de cette expression fit s’arrêter Falkhor une seconde. Quand le nain se tourna à nouveau vers la scène, le groupe de danseurs en était à distribuer des décapsuleurs orange (sur Lys, on se sert de décapsuleurs pour peler des pommes pour la bière, cherchez pas à comprendre.) Un des danseurs en jeta justement un en direction de Flesk, aussi, plongeons-nous un instant dans le cerveau de ce dernier pour vivre cet instant… Plouf !...

« Aha ! Enfin ils lancent un de ces machins gratuits dans ma direction ! Celui-ci est pour moi… Grmbl, si l’autre andouille (frite ! Merci Ellandan… Sorry, private joke) ne m’avait pas appelé j’en aurais sans doute eu plus ! Mmmh, comment se fait-il que j’aie le temps de me dire autant de truc avant que le bidule n’arrive à moi ? C’est pas un peu gros le coup de la réflexion intérieure juste pour donner une impression de ralenti ? Hé le narrateur ! Abrège ! En plus j’aime pas trop que les gens sachent ce que je pense. Allez casse-toi ! Rha, puis où il et passé le truc qu’il m’a lancé l’aut’ ? »

Au moment exact où Flesk se demandait cette dernière chose, le truc en question lui arriva dessus. Si bien dessus d’ailleurs qu’il lui percuta le front violemment, ce qui fit immédiatement dire à Flesk : gha ? Non pas que le choc eut été si fort que ça, mais ça faisait mal quand même, alors le nain passa sa main sur son front pour voir l’étendu des dégâts.

« Beuark ! Mais c’est dégueu ! C’est quoi ce machin rouge dégoulinant qu’ils m’ont balancé ?
-Un décapsuleur orange.
-Plaît-il ? Ben alors ce machin rouge c’est… Mon sang ! Ah les fumiers ! »

Et Flesk de monter à l’assaut de la scène et faire passer un sale quart d’heure aux danseurs qui osaient canarder les gens à coup de décapsuleurs. Quand il eut fini de les rétamer, le nain descendit de la scène pour tomber nez à nez avec Falkhor. A vrai dire celui-ci l’attendait.

« Bon finalement, on oublie le fer rouge pour te marquer.
-Ah quand même ! Il fallait que je pourrisse tous les danseurs pour qu’on en arrive là ?
-Ben en fait c’est vrai que c’est un peu grâce à eux si je t’épargne le fer rouge sur la tronche. Félicitations Flesk, tu as reçu la nouvelle marque des berserks !
-Gné ? »

C’est ainsi que Flesk le nain berserk conserva la cicatrice dut au décapsuleur orange comme marque de son appartenance à la caste…
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